l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix (OGC)

À propos

Espace Hubert-Reeves

Charlevoix, patrimoine astronomique et géologique

« La région de Charlevoix constitue un exemple frappant des transformations qu’a subies notre planète et s’avère un véritable musée-territoire à ciel ouvert, une sorte de document préhistorique que nous avons le devoir de préserver et d’étudier ». « Un document de première valeur sur la formation de la Terre, son évolution et les changements environnementaux », ajoutait Hubert Reeves.

Fondé en 2011, l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix (OGC) contribue à la valorisation du patrimoine naturel qu’est l’astroblème de Charlevoix, un cratère formé par l’impact d’une météorite, et promeut l’intérêt, l’éveil, la formation professionnelle et technique, ainsi que la vulgarisation et la recherche scientifique dans ce secteur des sciences de la Terre.

Avant de devenir Terre des Hommes, un astéroïde de 4 kilomètres de diamètre pesant 15 milliards de tonnes métriques s’est abattu sur notre planète à la vitesse vertigineuse de 20 km/sec, provoquant ainsi un cataclysme qui a forgé la région de Charlevoix, un cratère de 56 kilomètres de diamètre allant de Baie-Saint-Paul à La Malbaie, avec en son centre le rebond du Mont des Éboulements.

L’Observatoire de la géosphère de Charlevoix est en voie d’atteindre son but de fonder un centre d’interprétation scientifique qui sera un puissant produit d’appel pour la clientèle touristique de Charlevoix en plus d’être un lieu de rencontre pour la communauté scientifique et pour la clientèle étudiante qui pourront profiter d’un lieu unique par sa localisation et par les outils de communication qui permettront une expérience pédagogique immersive et ludique.

En plus d’avoir pu compter sur des partenaires remarquables tels que l’Agence spatiale canadienne, l’Université Laval, l’Université du Québec à Montréal et le Centre d’études collégiales en Charlevoix, l’Observatoire est aussi en lien avec, entre autres, le Muséum d’histoire naturelle de Paris et le MIM (Mineralogical Museum) de Beyrouth. En outre, l’organisme a conclu une entente officielle avec l’astrophysicien et vulgarisateur canadien Hubert Reeves, afin que l’éventuel pavillon scientifique situé à la Malbaie soit désigné « Espace Hubert Reeves ». Le développement de l’Espace Hubert-Reeves est intimement lié à et en continuité avec celui du Géoparc de Charlevoix qui étend les activités de l’Espace sur tout le territoire de Charlevoix en mettant en valeur son patrimoine naturel, astronomique et géologique.

Ce musée scientifique sera une source de fierté nationale pour tous les Canadiens et un puissant attrait international porteur des vocations scientifiques des petits et des grands. Les gouvernements des divers ordres, régional, provincial et national sont d’importants contributeurs. Ce projet fera rayonner les avancées de la connaissance au service de la vie sur Terre.